RdR, la réduction des risques liés à l’usage de drogues en France
Soirée projection / débat avec ASUD

Mardi 2 décembre 18h > 22h • Adultes • Entrée libre

La réduction des risques liés aux usages de drogues (RdR) est apparue dans les années 80 afin de limiter les ravages de l’épidémie de SIDA chez les usagers par voie intraveineuse, principalement d’héroïne. Malgré la pénalisation de la consommation instaurée en 1970, l’usage de drogues par injection s’est considérablement développé au cours des années, d’une poignée d’expérimentateurs à des centaines de milliers d’usagers réguliers début des années 90, au pic des contaminations par le VIH et de la mortalité par overdose.

Des associations de lutte contre le SIDA, des représentants des usagers de drogues, des médecins et des membres de la société civile ont lutté pour imposer la RdR : matériel stérile pour la consommation, accueil des usagers, informations spécifiques sur les usages, traitements de substitution aux opiacés, centres de soins, prévention en milieu festif. Une réussite en matière de politique de santé publique aujourd’hui mondialement reconnue.

ASUD est une association d’usagers et d’ex-usagers de drogues impliquées dans la RdR depuis 20 ans. Dans son premier film, ASUD a voulu raconter l’histoire de ce combat méconnu du grand public et même de nombreux intervenants en RdR.

Dans ce second volet, les réalisateurs Philippe Lachambre et Laurent Appel, s’attachent à présenter un état des lieux des dispositifs actuels de RdR depuis l’inclusion en 2002 des établissements « expérimentaux » de prise en charge dédiés dans le système médico-social (CAARUD, CSAPA, etc.) et l’inscription de la politique de RdR dans le code de santé publique en 2004-05. Ce bilan est dépeint grâce aux témoignages de professionnels, d’usagers de ces structures et des membres d’ASUD. A travers ces regards croisés, c’est aussi un constat des réussites, des limites et des améliorations nécessaires de ces dispositifs qui est proposé, avec comme fil conducteur le point de vu des premières personnes concernées, les usagers et ex-usagers de drogues.

www.asud.org