Par William Mingau-Darlin • Dans le cadre du printemps des poètes
Samedi 5 mars • 20h30 > 21h15 • Entrée libre, sortie au chapeau • Tout public
Aimé Césaire fût un poète, dramaturge et homme politique Français, né à Basse-Pointe en Martinique en 1913.
Après avoir fait l’expérience du surréalisme, avec Senghor et Damas, il proclame sa négritude.
Tout au long de son œuvre, il affirme sa volonté de peindre et d’accompagner la métamorphose des Antilles et du tiers-monde.
Il meurt le 17 Avril 2008 à Fort-de-France.
« …Et mon île non-clôture, sa claire audace debout à l’arrière de cette Polynésie, devant elle, la Guadeloupe fendue en deux de sa raie dorsale et de même misère que nous, Haïti où la négritude se mit debout pour la première fois et dit qu’elle croyait à son humanité et la comique petite queue se la Floride où d’un nègre s’achève la strangulation… » extrait, Iles.
Ce court spectacle, conclu par un poème Mexicain de Netzahualcoyotl, « Je ne suis pas venu faire des guerres sur la Terre » est un appel par la langue à la langue. De la langue française de Césaire et qui n’est pas le français de l‘académie, vers une traduction d’un poème mexicain sur l’universel, en français, de tout les poètes unis pour « le chant », « la confédération des amis poètes », voilà cette proposition: un trait d’union, l’écoute d’une langue protéiforme qui dit « la liberté » et qui dit quelque chose de « l‘autre Amérique ».
William Mingau-Darlin est comédien, il joue essentiellement au théâtre depuis 1984. Il crée régulièrement des spectacles poétiques (Pessoa, Brecht, Robert Walser, Roberto Juarros, G. Bataille, Artaud, Roubaud).
Sa démarche est essentiellement de partager des auteurs qu’il apprécie et en donner le désir de les lire ou les relire.
Pour chaque proposition, il crée une forme-spectacle singulière et théâtrale.